La start-up GBArena, première lauréate du French Tech Ticket

success story
La start-up GBArena, première lauréate du French Tech Ticket
02 Février 2017 / Logiciel / Conseil / ESN, Générale, Microélectronique / IOT, Média
Accompagnement au sein de l'incubateur Belle de Mai à Marseille

Première lauréate de la saison 2 du programme French Tech Ticket, la start-up égyptienne Game Battle Arena a rejoint fin janvier 2017 l’Incubateur Belle de Mai à Marseille. Durant un an, l’entreprise bénéficiera d’aides financières et d’un programme d’accompagnement dispensé par l’Incubateur et Provence Promotion pour développer sa plate-forme de jeux en ligne et conquérir le marché européen. Faites vos jeux…

Clash Royale, Battlefield 4, Fifa16, League of Legends suscitent un engouement mondial chez les moins de vingt ans ! Désormais, les vainqueurs des tournois internationaux en ligne gagnent de l’argent. Conscients de l’énorme potentiel que représente le e-sport, Samer Wagdy et Bishoy Mesdary ont fondé fin 2015 GBArena au Caire. A vingt-quatre ans, ces ingénieurs ont développé une plate-forme de mise en relation des joueurs avec les organisateurs.

« Le jeu vidéo et le sport électronique fonctionnent aujourd’hui avec leurs propres tournois et sponsors comme de vrais clubs sportifs. Les recettes qu’ils génèrent sont colossales. Nous avons créé cet outil pour aider les organisateurs à trouver les marques. La plate-forme offre aussi aux joueurs une communauté, ils peuvent suivre les tournois, s’encourager les uns les autres, ouvrir des discussions sur le jeu », expliquent Samer Wagdy et Bishoy Mesdary.

Evoluant sur un terrain de jeu mondial, elle s’est portée candidate à la saison 2 du programme French Tech Ticket. Bingo ! Première lauréate, GBArena a rejoint fin janvier 2017 l’incubateur de la Belle de Mai à Marseille. « En Egypte, un ami nous a parlé du programme French Tech Ticket. Nous avons demandé à rejoindre l’incubateur de Marseille en raison de sa spécialisation et de l’environnement de la ville, propice au développement de notre activité en France et en Europe », ajoutent les dirigeants enthousiasmés par le programme.

Au sein de l’incubateur labellisé French Tech et spécialisé dans l’accompagnement des entreprises innovantes dans les technologies de l’information et de la communication, l’entreprise va développer sa R&D grâce au soutien financier de l’Etat à hauteur de 45 000 €. Une somme qu’ils destinent à l’amélioration technique de leur site,  accessible au grand public dès la mi-mars.

Faciliter leur insertion dans l’écosystème local

Partenaire de l’Incubateur Belle de Mai, Provence Promotion tiendra la première des douze MasterClasses en anglais organisés pour aider les start-up étrangères à s’insérer sur le territoire. Une session axée sur la culture de l‘entreprenariat. L’agence traite également les modalités pratiques liées à l’installation de GBArena. « Nous avons reçu un accueil chaleureux. Les équipes de Provence Promotion nous ont aidé à la fois pour trouver un appartement et ouvrir notre compte en banque », ajoutent-t-ils.

Un « help desk »  prend en charge les formalités administratives tels que les titres de séjour.
L’entreprise lauréate bénéficiera durant un an des conseils gracieux d’un mentor à raison d’une heure d’entretien tous les deux mois. Des conseils prodigués par un chef d’entreprise implanté localement et spécialiste des nouvelles technologies.

S’installer en 2017, année où Marseille se hisse au rang de capitale européenne du sport, devrait également lui permettre de lui ouvrir de nouvelles portes chez les sponsors et favoriser la conquête d’un nouveau public. En effet, la communauté des gamers marseillais ne cesse de grandir. « Avec trente millions de joueurs (51% de femmes et 49% d’hommes), la France se classe troisième pays en Europe et occupe le septième rang mondial. Ce marché relativement nouveau rencontre un véritable engouement dispose d’un énorme potentiel, surtout en Europe », expliquent Samer Wagdy et Bishoy Mesdary. Au Caire, GBArena compte six personnes dont les associés Mustafa Zaza et Hussein Raafat. 
 
Photo : Samer Wagdy et Bishoy Mesdary
 

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